mardi 29 juin 2010

Jour 3 : la suite Parc Skaftafell - Jokulsarlon

La route arrive au pied de trois langues de glaciers qui descendent jusqu'en plaine, et un chemin mène à la fameuse cascade de Svartifoss. Un chemin de rando ! Ouais que j'ai emprunté, chaussures toujours au pied et sac au dos ! Moi de la randonnée ! ( Oui, deux km c'est une randonnée, chez moi. Surtout quand ça grimpe allègrement ).

Sur la descente, j'en profite pour me vautrer sur les rochers en haut de la cascade de Hundafoss : randonnée ok, mais ça va, on ne va pas que marcher, non plus ? Je renonce à faire trempette, l'eau coule directement du glacier, et euh...J'ai pas ma serviette, voilà ! Je me contente d'eclabousser l'homme et c'est deja pas mal...

Assoiffée par tout ce sport et après avoir découvert que la descente est pire que la montée, niveau massacre des cuisses ( mais ça va plus vite..), je réclame une bière à chéri ( l'abus d' oxygène frais et de cendre me fait dire n'importe quoi), et la sirote en me chauffant au soleil, la vue sur les glaciers ( en fait, c'est le bon pays pour profiter du soleil sans cramer, je pense...N'empeche que je mets quand même de l'écran solaire...) Là, je vous laisse mes notes du jour, mais spoiler : deux jours après, j'ai ramassé un magnifique coup de soleil sur le nez, nuance "lait-fraise".

On repart a regret, vers Jokulsarlon : le glacier se termine la en lagon et se fractionne en de nombreux icebergs qui parviennent jusqu'à la mer par un chenal etroit. Le ciel est toujours couvert, mais justement les nuages qui se reflètent dans l'eau ajoutent à l'etrangeté de l'endroit. Il est presque 19 heures, et on n'entend plus que les oiseaux, et l'eau qui ruisselle...( et l'homme ajouterait « et toi qui glapis de joie devant le spectable. » Et alors ? C'est la preuve que je ne suis pas blasée..).

L'homme doit presque me trainer par les chaussures de rando jusqu'à la voiture "Lâche cet iceberg, on reviendra demain." Parce que je voulais absolument le voir dans la lumière du matin. Alors, si on doit sacrifier un fjord ou deux, parce que j'ai envie de batifoler au milieu des icebergs...Vous me suivez hein ??

Arrivée à la ferme : deux occupant du bungalow que nous partageons sont dejà là. Deux photographes américains sympa ( et un peu geek) , avec qui nous ferons diner commun. . D'ailleurs, j'ai pas aidé à la dissipation des stéréotypes sur les français : si un jour vous entendez parler de la fille française qui avait amené son saucisson et son opinel en Islande, ben c'est moi ! ( mais le salami, c'est moche et triste, quand même, comparé à un beau saucisson).

Ils m'ont demandé si je ne voulais pas leur vendre mon saucisson ( tu rêves, je l'ai pas trimballé depuis chez moi, pour le vendre !!) parce que la prochaine ville était à 70 km.J'ai donc dit non, mais que j'étais prête à faire saucisson commun. Le sauciflard rapproche les peuples, la preuve.


J'ai adoré la phrase de l'un d'eux « Steve, this is the real stuff !! Nooooo, not salami, it's a french saucisson, and you should try ! ». Malheureusement, vu que nous avons investi les lieux sans pitié, on ne croise que brièvement le couple d'ornithologues amateurs avec qui nous discuterons au petit dej, le lendemain.

mercredi 23 juin 2010

Jour 3 : Des cendres, des cascades, de la boue, des icebergs...Youpiiiii

Ce matin, petit déjeuner avec vue dégagée sur le volcan, qui fume encore paresseusement, qui dit mieux ? Aujourd'hui, on traverse la zone arrosée de cendres par le volcan, donc, vérification de la météo, de l'état de la route, et la position du nuage de cendres de rigueur. Merci le Eeepc et le wifi...

La journée va être longue et biiiiien remplie ! Nous partons donc tôt, pour avoir le temps de profiter de tout...Effectivement, la route a été deblayée, et même si le ciel est très gris, pas de vent et pas de pluie qui rendraient la route trop glissante pour être praticable, on est ravis !

Arret 1 : Cascade de Seljalandfoss. Un petit chemin caillouteux fait le tour de la cascade et passe derrière, c'est la douche assurée, mais vaut le coup. Et en laissant les touristes derrière dans la prairie, on accède à deux autres cascades supplémentaires auprès desquelles on peut grimper, regarder les oiseaux, et admirer la prairie en contrebas.

C'est LA que j'ai béni ma décision d'avoir finalement acheté des chaussures de randonnée qui tiendraient la route : merci, merci le gore-tex et les semelles antidérapantes ! Sinon, impossible de patauger sur le bord des bassins, les cendres ont formé une sorte de boue noire et glissante qui fait "sshplourf" dès qu'on pose le pied dessus...

Arret 2 : Skogafoss, quelques kilomètres plus loin. Une chute large de 60 m de haut et assez large, qui se deverse dans un bassin étroit. Je me dis qu'on a bien fait de se lever tôt, l'endroit est facilement accessible et il y a un grand parking. Le problème, c'est que je suis une sale peste égoïste, et que j'adore batifoler autour des cascades sans personne. Pas de témoins pour me voir me déchausser et me tremper les orteils comme une gamine. On peut longer le bassin jusqu'au bout, et se faire copieusement arroser. ( Non, me faire arroser par les embruns n'est pas un but en soi, mais ouais, ça pourrait. C'est fou le nombre de fois ou je suis "accidentellement" tombée dans des bassins, ou des fontaines. Merdalors !! )


Un escalier permet de grimper en haut de la falaise, m'enfin, c'est quand meme très très haut. On tente quand même. Jeannine et Mauricette, une siècle et demi à elles deux grimpent allègrement, on va quand même pas rester en bas non ? C'est là qu'on voit les filles qui n'ont pas d'entrainement, elles arrivent à haut de la falaise en ahannant (très) bruyamment. Mais je suis récompensée de mes efforts, et je peux prendre une photo mortellement kistch à ce moment là : le soleil tente une percée sur le bon angle, et me voilé gratifiée d'un siiiioublime arc en ciel sur la cascade ( genre fond d'écran pour gif scintillants avec chatons, licornes, poneys et messages d'amitié éternelle. C'est tellement kitsch que j'en ai presque honte. )

Arret 3 : Dyrholaey – Vik

Changement de paysage, on longe à présent la montagne, et on aperçoit les glaciers au loin. La reserve ornithologique est fermée, mais la plage marécageuse de sable noir et gris et ses curieuses roches basaltiques sont accessibles facilement ( ouais "facilement" normes locales, quand meme). Entre ça, la montagne, et le volcan Katla en fond, on se croirait sur une autre planète. Le vent souffle hyper fort, j'arriverais presque à décoller, par moment ( finalement, sauvée par la densité de mon fessier... ).

Café bien mérité à Vik, et ses plages de sable noir et scintillant. A coté de la station service-café-bar-resto-supermarché de Vik se trouve un atelier de tricot, qui fabrique les fameux pulls islandais à motif jacquard, et des chaussettes spécial pêcheurs, skieurs...Je meurs d'envie de ravoir un des pulls que j'avais étant gamine, et je m'en reprends un dans leur magasin d'usine.

J'apprends donc par ailleurs qu'il a été tricoté par Rakel Birgitsdottir, ce qui est plus sympa que Made In China. Emue par les complaintes de Soeur, qui m'avoué dormir en chaussettes de rando, tant l'hiver austral est rigoureux, je me laisse également tenter par une paire de chaussettes en laine et angora pour elle.

Mais ce n'est pas finiiiii ( loin de la...). Ou l'on s'aperçoit que le Mordor était plus grand qu'on ne le pensait, puisqu'on retraverse de nouveaux déserts de sable noir, puis de champs de lave fondue, étalée en nappes, et recouvertes de lichen gris et verts, seulement interrompus par les nombreuses rivières glaciaires qui rejoignent la mer. Sous la lumière grise qui traverse les nuages et est dispersée par les cendres, l'ensemble est vraiment saisissant et très impressionant.


lundi 21 juin 2010

Jour 2 la suite : Hjalparfoss-Route 26

Dernière étape avant de nous lancer à l'assaut des routes non goudronnés, la cascade Hjalparfoss : deux chutes se deversent dans un bassin presque parfaitement circulaire, entouré de parois de basalte plissé. Nous pouvons descendre jusqu'au bord du bassin, et le longer jusqu'au bord de la chute gauche. Ce que je n'ai aucun scrupule à faire, car nous sommes seuls, et je ne dois donc partager l'endroit avec personne qui aurait eu la même idée que moi...

On nous abondamment répeté que noooooon, mets seulement l'ombre d'une roue sur la piste F35, et la caution que t'as versée pour la voiture de location mourra dans d'atroces souffrances, dans l'odeur de plastique calciné qui accompagnera les derniers moments de ta Visa. Sauf que....Là ou on est, et selon la route qu'on est censés faire...Ben, on doit y passer, ne serait que pour quelques kilomètres.

Après avoir étudié la carte en détail ( j'assure en lectures de cartes, maintenant, je vous garantis..), on se dit que ma foi, ce ne sont quelques kilomètres, et que nous bifurquons avant que la piste ne commence vraiment.

D'autant plus que Chéri tient vient à voir le volcan Hekla et son champ de lave. Nous voilà donc partis, le long de la rivière. Il est environ 16 heures, et la lumière est assez incroyable, à cause des cendres en suspension dans l'air ( et on a pas fini de la voir, la cendre ! ). Au croisement fatidique, nous nous engageons, la fleur au fusil et la carte sur mes genoux, sur la route 26, qui doit nous ramener vers Hella et le fameux volcan qui a fait cauchemarder tous les journalistes...

Après un aimable prologue ( 4 km de terre battue, une rigolade), les choses sérieuses commencent, et nous découvrons ce que les islandais désignent vraiment par "gravel road". D'ailleurs, sur ces routes, on peut rouler jusqu'a 80 km/h normalement. ( si on veut suicider son 4x4, je pense). La route est deserte, et traverse le champ de lave. C'est une piste intégralement recouverte de cailloux, et ça cahote sec.

Le paysage est à la fois aride et somptueux, minéral, de sable et de graviers. Et ne serait notre crainte de crever un ou plusieurs pneus (une seule roue de secours, pas de réseau, prochaine ferme à 18 km, et des loups certainement affamés dans le coin, prêts à se repaître d'innocents touristes une fois la nuit tombée. Ah oui, c'est vrai, pas de nuits, on est sauvés) , notre plaisir serait complet. Le volcan est à 10 km, et quand je vois la taille des blocs de basalte qui sont "tombés"...


On se regarde un instant, et on éclate de rire en disant "On dirait le Mordor !". D'ailleurs très inspirée, j'entonne Highway to Hell, puisqu'au Moyen Age, il se disait que ce volcan était la bouche des enfers. Malheureusement, Chéri, indifférent à mes performances vocales, me menace de rejoindre la ferme ou nous devons nous rendre à pied. Je le prends au mot, et on arrête la voiture un moment. Dehors, le silence est total.

Pas de bruit de route de fond, pas d'oiseaux, rien. Juste le bruit de la rivière, à deux kilomètres, et le bruit du vent toujours. C'est assez oppressant quelques minutes, puis petit à petit très serein, et c'est un peu à regret qu'il nous faut rependre notre petite seance de tape cul...Le ciel s'obscurcit et la lumière se tamise, plus nous allons vers le sud, le nez me chatouille, et je comprends que c'est donc ce fameux nuage de cendres...(nous apprendrons d'autres voyageurs qu'il y avait une tempête de cendres la veille).

Finalement, à notre grand soulagement, la route redevient un peu moins caillouteuse au bout de 30 km, et nous arrivons à la ferme ou nous devons passer la nuit. ( et je vais devoir partager la salle de bains et les toilettes avec l'autre chambre. Horreur, malheur, maintenant je n'aurai plus d'excuses pour dire que moi, dans un camping, c'est non ! )

samedi 19 juin 2010

Jour 2 : Thingvellir-Geysir-Gullfoss-Hjalparfoss-Traversée du Mordor-Hekla

Petit lecteur, une réference de geek se trouve dans le titre de cette note. L'as tu reconnue ? Nous sommes réveillés de très bon matin, vers 7 heures, mais curieusement en forme pour une heure aussi matinale. Après un petit déj rapide, nous voilà enfin partis. Et on se dit qu'on est deux petits veinards, car le ciel est très bleu, une différence avec la veille.

Premier arrêt, Thingvellir, le site du parlement islandais, situé dans une plaine d'effondrement près d'une rivière. Je vous renvoie vers un lien pour davantage de précisions sur l'histoire ( très intéressante) du lieu, mais ce qui me fait frétiller d'enthousiasme, c'est que là, alors que je me balade le long de ce sentier longeant une faille de basalte, je me promène à la limite de deux plaques tectoniques. Nananèreuuuhhh. C'est autre chose que le pauvre petit schéma qu'on a tous du voir sur nos livres de géographie à l'école ! Il y a encore très peu de touristes, et nous pouvons profiter du site et de la vue magnifique sur le lac Thingvallavatn.

Notre prochaine étape n'est pas loin, la deuxième des trois grands sites touristiques situés dans la région, c'est la vallée ou se trouve le fameux Geysir. ( celui a qui on piqué le nom pour tous les autres...). Première constatation, malgré le ciel tres bleu, et le soleil intense, quel vent, mais quel vent ! ( J'oublie le concept de frange à sa place en fait). Le celèbre Geysir n'est plus en activité, mais c'est son petit frère le Strokkur qui attire les foules ( et leur appareil photo).

Les points actifs ne sont signalés que par des cordages et quelques indications incitant à la prudence. ( oui, le petit ruisseau insignifiant, là, on pourrait faire cuire un oeuf dedans. Et lui donner un drôle de gout, aussi). Mon enthousiasme étant toujours au beau fixe, je rejoins la dizaine de personnes qui font le pied de grue autour du geyser Strokkur, espérant capturer la colonne d'eau et de vapeur qui s'élève à 30 mètres environ toutes les 4 à 8 minutes.


On a surement l'air très neuneu, avec nos appareils photos, et la capuche de nos vestes, parce que le vent est taquin et projette des gouttelettes un peu partout, mais ce que j'amuse !! Par contre, même en mode rafale, impossible d'attraper le geyser, un point pour chéri, qui l'a lui ! Nous continuons la balade par un sentier qui grimpe sur la colline au dela du site, et nous balade le long du ruisseau qui fume toujours jusqu'a sa source. Les flancs de la colline sont couverts de lupins bleus, et de loin, j'ai comme une impression d'un champ de lavande arctique...( l'odeur de soufre en plus ! ). Le vent souffle tellement que nous osons tout juste aller jusqu'en haut, mais la vue sur tout le site vaut le coup...

Après une petite pause ravitaillement, nous rejoignons le troisième site du fameux "Cercle d'Or", la cascade Gulfoss, une dizaine de kilomètres plus loin. A peine sortis de notre voiture, on peut dejà entendre le grondement, un kilomètre plus loin, et vu le vent, je pense que seule la densité de mon fessier me retient à la terre. Le long de la descente, on découvre petit à peu les deux chutes successives à deux angles différents, qui se précipitemment avec un grondement incroyable dans une gorge encaissée, qu'on distingue à peine, noyée dans les embruns.

C'est la que je découvre aussi l'effet "le vent de face, c'est comme un mur". En haut de la falaise, une sorte de passerelle permet de surplomber les chutes, mais elle fait face au vent. Et là, je découvre que quand le vent souffle trop fort de face, on a vraiment l'impression de se trouver contre un mur. Et parce que je ne suis jamais à une bêtise près, je lâche la rampe et montre à chéri que non, effectivement, je ne peux pas avancer droit et que je dois louvoyer...


La suite pour demain, cette note fait des dejà des kilomètres, je trouve !

jeudi 17 juin 2010

Jour 1 : Miniville-Amsterdam-Reykjavik

Qui, mais qui, peut bien mettre du patchouli et de la vanille de bon matin, et oser prendre le train ? C'est sur cette grande question que je prends le train qui me mènera, jusqu'à Amsterdam. Oui, levée encore plus tot que si je devais partir, je grogne un peu.

Comme d'habitude, une fois à l'aeroport, je fais mon tour dans le duty free, et inspecte les rayons de cosmeto. La routine, en quelque sorte. Rien à signaler d'intéressant, comme d'hab, mais je tombe sur une chaine de magasins bien sympa, entre parapharmacie et droguerie, avec un présentoir OPI à tomber à la renverse. Mais dans un élan d'héroisme, je n'achete rien. ( parce que nos bagages sont deja bien tassés, surtout...)

Voyage ok, mention spéciale à la classe eco d'Icelandair : de la plaaaaace pour les jambes, et autant de films et musique que sur un long courier pour un peu plus de deux heures de vol. Le petit coté low cost avance masqué par contre...En classe éco, les écouteurs pour profiter des films sont payants. Bouh...J'ai ceux de mon lecteur mp3, donc après avoir vu un morceau du film nul que j'avais choisi, je les passe à Chéri et reprends mon bouquin.

Par contre, je suis crevée et serieusement morte de faim en arrivant à l'hotel, donc ravitaillement et mini sieste, et on sort donc ensuite voir à quoi ça ressemble, donc, Reyjavik.
Première réaction, il est 18h30 et « oukison les gens ? ». Quelques bars et restos sont ouverts, mais quasi toutes les boutiques sont fermées, et les rues très peu fréquentées, à part quelques touristes. Je repère neanmoins quelques endroits ou une honnête shoppeuse trouvera de quoi faire ( le charity shop de la Croix Rouge à l'air hyper intéressant, je me le note pour la semaine prochaine lorsque nous repasserons à Reykjavik..)

Voici mon premier essai de collage de photos (merci Armalite pour le tuyau) mais je ne suis pas très convaincue du résultat, ça pixellise, c'est vilain, faut que je recommence et que je teste un peu toutes les options de Picasa. En plus le blog me limite sur la largeur des images, si vous savez comment faire pour en afficher des plus larges...( Bon, en fait, ça va mieux en cliquant sur l'image pour agrandir en fait )

Un peu au hasard, nous atterrissons dans un endroit à l'aspect branchouille peuplé d'Eric en guise de serveurs ( Miss Sunalee, j'ai pensé à toi, là :D ), de geeks pianoteurs, et de filles bavardes derrières leurs grandes pintes de bière. En fait, malgré la déco, c'est un resto à burgers. On se demande un peu ce qu'on va trouver, mais finalement, j'hérite d'un burger delicieux, avec un bon steak grillé au feu de bois et des frites avec . Les énormes coussins des banquettes et les baies vitrées qui donnent sur la rue incitent à la paresse, mais il est tard, et l'aventuuuuuure sur les routes commence le lendemain !


Deuxième petite surprise : je rentre dans la chambre d'hotel, et là, je manque m'exclamer « mécékikapété ? ». Ah oui, c'est vrai j'étais prévenue, c'est l'odeur de l'eau chaude ici, elle sent...le souffre. Je peux donc prendre une longue douche chaude et sulfureuse ( et pas au figuré, non non ! ) avant d'essayer d'aller dormir. Parce que je voulais absolument voir le soleil qui se couche pas, mais effectivement, ça dérègle un peu son homme ça. Comment ça il est quasi minuit et il fait encore largement jour ? Le ciel est couvert, et la lumière n'a quasiment pas changé depuis notre atterissage, c'est étrange !

Les petites adresses :

Bar à Burgers : bar B65, Laugarvegur

Red Cross Second Hand Shop : j'ai pas noté le numéro, c'est maaal, mais il se trouve aussi dans la rue Laugarvegur.




lundi 14 juin 2010

Observations préliminaires

L'Islande, ça fait bien bien longtemps que j'avais envie d'y aller. La faute à Jules Verne, d'abord, ce que cet homme n'a pas fait à la jeunesse ! Ensuite, la faute aux bouquins que je feuilletais, gamine, sur les expéditions vers le grand nord.

Bref, ceci annoncé, je vais passer un petit message général, à l'attention des esprits chagrins et redresseurs de tort qui tomberaient ici par hasard : ceci n'est pas un carnet de voyage exhaustif, et serieux, avec étude approfondie de la faune ( encore que...) et flore locale...

Dejà, on avait pas le temps, pauvre de nous ! Et j'ai envie de le raconter ici, pour m'en souvenir, pour partager avec les autres, et transcrire en mots quelques impressions et anecdotes. Alors les commentaires "Maiiiiis, aller voir l'Islande sans faire la piste F35, mais c'est nuuuul", ou "Ahhh mais tu généraliiiises" on évite. Je suis chou, j'avertis.

Alors, dejà quelques impressions en vrac. Qui seront éclairées ou pas par la suite.

- L'Islande, c'est le pays rêvé pour se réconcilier avec les blonds. Oui. Vu le panel, on est sur d'en voir des très sympas de temps en temps. ( Eriiiic ? )

- En parlant de ça, si vous êtes à la recherches de vikings tatoués et musclés, l'endroit qu'il vous faut, ce sont les piscines de Reyjavik, ou la plage géothermale. La piscine de Sundhöllin, en centre ville était très bien.

- La confiture de poivron, c'est comme la poitrine roulée de mouton. J'aime le poivron, et j'aime le mouton, mais ces deux recettes là, je me battrai pas pour en remanger...

- Je trouve ça rafraichissant, ce respect de la proprieté publique, ça nous changerait !

- Contrairement à ce qu'on se dit, non, il ne fait pas vraiment froid ( en juin), et oui, on peut même attraper des coups de soleil, et se retrouver avec un somptueux bronzage randonneur. ( lunettes et manches du tshirt)

- Bénis soient le gore tex et les semelles Vibram. Et les serieuses chaussures de rando. Mes chéries, je n'aurai rien pu faire sans vous. ( à part dégringoler des sentiers caillouteux sur les fesses ? )