mardi 6 juillet 2010

Jour 4 : les fjords de l'est - Egilsstadir - l'après midi de la glandouille

Ce jour là, j'ai du avoir la flemme et j'ai triché. Parce que j'avais juste mis quelques mots clés dans mes notes le soir. ça doit être le soir ou on n'avait pas le wifi ( ahemm...). La ferme ou nous logeons est située entre la montagne et un lac d'eau saumatre séparé de l'ocean par une étroite langue de terre. Et depuis la veille, un oiseau fait vraiment un drôle de bruit.

Entre un cri et une vibration, c'est la première fois que je l'entends...Le lendemain au petit dejeuner, levée du mystére. Nous apprenons qu'il s'agit de la "bécasse des marais" , et que ce sont ses ailes qui vrombissent lors de son vol nuptial. J'arrive à garder mon serieux, et tout et tout, mais quand j'entends parler de la bécasse des marais, moi, ça me fait (malheureusement) penser à la galinette cendrée ( j'ai honte, ouais, j'ai honte ).

Après cette mise au point, j'insiste pour retourner à Jökulsarlon. Les deux photographes nous ont donné quelques conseils, et cette fois ci, nous nous rendons d'abord sur la plage, ou viennent parfois s'échouer les icebergs sortant du chenal. Avec un ciel bleu et le soleil, l'atmosphère est complètement différente. Nous longeons le lac un moment, et sitôt le matin, il n'y a que nous, et le bruit des icebergs qui fondent et craquellent. Evidemment, je pose mes chaussures et il faut que je teste la température de l'eau. Ok, un quart d'orteil...C'est froiiiiiiid !


Nous repartons ensuite vers les fjords de l'est, par la route n°1 qui passe entre côte et montagnes et glaciers. Le paysage est magnifique, et je voudrais vraiment passer plus de temps pour pouvoir aller visiter l'intérieur du pays. Ces lagunes sont en fait des fjords ensablés.

A marée basse, de la brume flotte mollement au dessus du sable humide. Nous nous arrêtons au phare de Hvalnes dans la baie de Lonsvik, ou là aussi, le vent balaie le promontoire avec tant de force que je n'ose même pas sortir l'appareil photo, alors que deux kilomètres avant, nous avons pique niqué en tshirt, abrités par des rochers. Et là je me souviens de l'avertissement "Quand tu verras un panneau "Chute de cailloux", fais vraiment attention, ce ne sont pas des gravillons hein !" Effectivement. Ce sont juste des pans de montagne, excusez du peu !

Nous dépassons ensuite Djupivogur ( pause café et petit dessert ), un petit port de pêche, et nous nous lançons sur la route qui longe le Berufjord, le plus beau des fjords de l'est. On répartit les rôles : je prends les photos, l'homme evite les ornières !

Mais...alors que nous devrions bifurquer pour continuer notre route le long des fjords, la route 931 qui grimpe à l'assaut de la montagne, et nous promet une vue à couper le souffle sur le Berufjord car il n'y a pas du brume du tout..Alors, une piste ou une piste ? Une piste ! Et hop, on embarque dans le tape cul express vers le haut.

La route monte jusqu'aux neiges éternelles et traverse le plateau, jusqu'à redescendre vers Egilsstadir ( yeaaaah, on va pouvoir se ravitailler en bouffe !!!) et son long lac étroit aux eaux opaques.( d'ailleurs, quand j'ai vu la taille de la piste d'atterissage ou pas mal de vols ont été déroutés, je dis bravo les pilotes...)

La suite : l'arrivée dans une boucle temporelle qui va nous ramener dans les années 70 ! J'ai quelques photos à rajouter, mais ce sera aussi pour le prochain épisode....

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